Le nord du Togo a une nouvelle fois été le théâtre d’incursion de groupes armés. Depuis 2021, des villages situés dans la préfecture Kpendjal-ouest sont régulièrement attaqués. Cette fois, c’est le village de Malgbangou qui a connu cette nouvelle vague de violence où l’on a dénombré huit victimes. Si tous les regards se tournent vers le JNIM, ces attaques n’ont pas été revendiquées. L’information est rapportée par Rfi.
L’incursion a eu lieu dans la nuit de vendredi 25 à samedi 26 Octobre 2024. Selon plusieurs villageois, ajoute le confrère, des hommes armés sont entrés dans une concession où ils ont tué de sang-froid huit personnes. Le propriétaire d’une maison qui abritait des déplacées d’un village voisin pour échapper à l’insécurité a été abattu ainsi que ses protégés.
C’est la deuxième fois en moins de deux semaines que le village Malgbangou subit l’assaut de groupes armés. Quelques jours plus tôt, ils ont incendié des boutiques avant de disparaître dans la nature. Aucune victime n’avait été déploré. « Il ne se passe pas une semaine sans incident, c’est impossible », confie un habitant de la zone de Kpendjal-Ouest. Ces derniers mois, cette zone est devenue l’épicentre d’incursion des groupes armés, contraignant de nombreux villageois à quitter leurs habitations à la recherche de sécurité dans des villages voisins.
Les déplacés internes sont en constante augmentation. En conséquence, les champs sont abandonnés et les activités agricoles complètement paralysées.
Selon Courrier international, la rentrée scolaire a été difficile pour les enfants qui ont fui le terrorisme. Au Burkina Faso et dans l’extrême nord du Togo, les violences djihadistes ont provoqué des déplacements massifs de population. Des milliers d’enfants réfugiés dans la région des Savanes, au Togo, doivent y être rescolarisés.
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