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Soudan: La Colombie demande le retour des mercenaires impliqués dans le conflit au pays

  • Le président colombien Gustavo Petro a exhorté des centaines de mercenaires colombiens combattant au Soudan à rentrer chez eux.
  • Cette décision fait suite à des informations publiées par le média colombien La Silla Vacía, selon lesquelles une société de sécurité privée basée aux Émirats arabes unis les aurait incités à participer à la guerre civile au Soudan.
  • Le conflit soudanais, qui dure depuis 19 mois, a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 11 millions de personnes.

Le président colombien Gustavo Petro a exhorté des centaines de mercenaires colombiens combattant au Soudan à rentrer chez eux. Cette décision fait suite à des informations publiées par le média colombien La Silla Vacía, selon lesquelles une société de sécurité privée basée aux Émirats arabes unis les aurait incités à rejoindre la guerre civile au Soudan.

Le conflit soudanais, qui dure depuis 19 mois, a fait des dizaines de milliers de morts et déplacé plus de 11 millions de personnes. Le ministère des affaires étrangères des Émirats arabes unis a démenti les allégations selon lesquelles les Émirats arabes unis auraient soutenu les forces de soutien rapide (RSF) du Soudan. Des vidéos circulant en ligne semblent montrer les forces soudanaises capturant des combattants colombiens avec les FSR.

La prolifération des entreprises militaires privées en Afrique coïncide avec le déclin des forces de maintien de la paix des Nations unies et des juntes militaires qui privilégient des partenaires de sécurité moins contrôlés. La Turquie et le groupe russe Wagner sont actifs au Mali, tandis que la société américaine Bancroft forme l’armée somalienne. Les effectifs des forces de maintien de la paix de l’ONU en Afrique devraient passer de 88 000 il y a dix ans à 35 000 d’ici 2024.

Key Takeaways

Les mercenaires comblent souvent les vides laissés par la réduction des opérations militaires des Nations unies et de l’Occident en Afrique. Pourtant, leur impact reste controversé. Les décès de civils au Sahel ont atteint 3 064 au cours du premier semestre 2024, contre 2 520 pour l’ensemble de l’année 2023, soulignant l’aggravation de l’insécurité après que les juntes militaires ont expulsé les troupes françaises en faveur des combattants de Wagner. Alors que certains gouvernements considèrent les mercenaires comme efficaces, leurs détracteurs affirment qu’ils exacerbent les conflits.


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